En Belgique, les compétences en matière de communications électroniques (au sens large) sont partagées entre l’État fédéral et les communautés. Les communautés sont responsables des aspects essentiels et techniques des services de médias audiovisuels. Par services de médias audiovisuels, l'on entend : « [...] la fourniture de programmes par des réseaux de communications électroniques, dans le but d'informer, de divertir et d'éduquer le grand public ou dans le but d'assurer une communication commerciale audiovisuelle ». Les autres formes de communications électroniques relèvent de la compétence de l’État fédéral.

L’IBPT est le régulateur fédéral pour les communications électroniques.

Au niveau régional, le VRM, le CSA, le Medienrat et l’IBPT sont compétents pour les services audiovisuels respectivement pour la Communauté flamande, la Communauté française, la Communauté germanophone et la région bilingue de Bruxelles-Capitale.
Au vu de la convergence technologique qui caractérise le secteur des communications électroniques, un accord de coopération a été conclu le 17 novembre 2006 entre l’État fédéral, la Communauté flamande, la Communauté française et la Communauté germanophone pour régler la collaboration entre ces différentes instances.

Étant donné qu’à l’heure actuelle, des services médias peuvent être fournis via presque tous les canaux de communications, les décisions à ce sujet font toujours l’objet de consultations entre les différents régulateurs. Lors d’une telle consultation, l'on peut décider que la Conférence des régulateurs du secteur des communications électroniques (CRC), qui réunit l’IBPT, le CSA, le VRM et le Medienrat, soit saisie du projet de décision. Cela signifie que le projet de décision peut ensuite être officiellement adopté par la CRC.

Les décisions de la CRC sont, au cas par cas, d’application sur l’ensemble du territoire national ou sur le territoire des régions néerlandophone, francophone ou germanophone ou sur le territoire bilingue de la Région de Bruxelles-Capitale selon la compétence du régulateur ayant soumis le projet de décision à la CRC. Un recours peut être introduit auprès de la cour d’appel de Bruxelles contre chaque décision de la CRC.

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